Une
révélation est la compréhension de ce que l'on sait déjà. C'est
le chemin qu'emprunte chaque artiste. Ce tunnel imprécis d'heures ou
d'années. Qui mène au moment où l'on peut enfin dire : c'est
maintenant.
Rencontre au Port Heterocentrotus trigonarius Ces oursins vivent généralement sur les fonds coralliens, dans les lagons, sur les pentes externes ou dans les herbiers. Le jour, ils restent cachés sous les roches ou dans des anfractuosités. Omnivores, de nuit, ils se nourrissent d'algues encroûtantes, d'éponges, d'ascidies et de détritus. Ils possèdent un appareil masticateur en dessous du test appelé lanterne d'Aristote. Lors de la reproduction, ils émettent des larves pélagiques.
L'Île de la Réunion a connu un chemin de fer de 1892 à 1976, long de 126 kilomètres. De Saint Pierre et Pierrefonds des vestiges du chemin de fer dont l e pont ferroviaire de la Ravine des Cabris. Ce pont est à double arches maçonné de basalte taillé. VAGUE EST LE PONT Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière Qu’on appelait l’hiver qu’on nommera l’été Il n’est pierre de moi qui dorme quand tu danses Chacune est une oreille et chacune te voit Ton immobilité me tient lieu de silence Et chacun de tes mots tombe à l’envers de moi Je dis à mots petits de grands espaces d’âge Qui font en leur milieu croire qu’il est midi J’ai peur d’être le pont qui prend pour son voyage Le voyage de l’eau entre ses bras surpris Il va neiger tantôt d’une neige si calme Sur des rives de moi où j’hésite à courir Que je ...
Cirque immense effondré du Piton Deux millions d’années N’ont pu venir à bout De tes flèches rocheuses Narguant le bleu du ciel. Seule la rivière en folie Fouettée par les cyclones Aidée par le temps A ébréché ta roche Et creusé son sillon. Serpentant dans les bas Abreuvant les îlets Aspirée par la mer Avide de son eau claire Sa patience a vaincu Ton silence inquiète la papangue chasseuse Une brise légère agite les toisons Ornant les bras cagneux des tamarins Le soleil fuit les murailles de pierre Laissant les âmes des marrons hurlant leurs cris muets Se mêler au souffle des cascades un obscur couvercle de brume Imprègne d’un voile discret La respiration des vivants Plume d'argent
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