Coccinia grandis

 


Il y avait un rocher que je voulais absolument atteindre mais vraiment trop loin en passant par la rivière du Ouaki.

J'en ai taillé un de chemin, à coup de coupe-coupe, dans des roseaux de plus de 2m. Le temps passait, plus d'une heure et je n'avais plus d'eau. J'ai trouvé des fruits étranges que je ne connaissais pas.


La fatigue alourdissait mes pas mais il me fallait atteindre la rivière.



Quand j'y suis parvenu, se fut un vraie libération. Sans âme qui vive, le paradis où la nature respire, j'ai suivi le cours d'eau jusqu'au plus gros rocher.



J'ai caressé le bas de la falaise, sur un banc de sable je me suis posé. J'ai nagé tout nu. Prenant encore repos dans ce moment de liberté, le dos contre la falaise sous la brûlure du soleil, les jambes dans l'eau. Au bout d'un moment plein de petits poissons sont venus contre ma cuisse, ils n'avaient pas peur.


Frédéric Lamy

Et puis.... je suis reparti avec ma bouteille remplie d'eau du Ouaki, purifié par la nature, me disant que je reviendrai.





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