Le cocotier Il n’a point de branches ; au sommet de sa tige, il érige une touffe de palmes. La palme est l’insigne du triomphe, elle qui, aérienne, amplification de la cime, s’élançant, s’élargissant dans la lumière où elle joue, succombe au poids de sa liberté. Par le jour chaud et le long midi, le cocotier ouvre, écarte ses palmes dans une extase heureuse, et au point où elles se séparent et divergent, comme des crânes d’enfants s’appliquent les têtes grosses et vertes des cocos. C’est ainsi que le cocotier fait le geste de montrer son cœur. Car les palmes inférieures, tandis qu’il s’ouvre jusqu’au fond, se tiennent affaissées et pendantes, et celles du milieu s’écartent de chaque côté tant qu’elles peuvent, et celles du haut, relevées comme quelqu’un qui ne sait que faire de ses mains ou comme un homme qui montre qu’il s’est rendu, font lentement un signe. La hampe n’est point faite d’un bois inflexible, mais annelée et, comme une herbe, souple et longue, elle est doc
Toujours là près de nous quoi qu'on fasse ou qu'on aille, elle est présente dans toutes nos embûches et dans toutes nos joies. Peut-on rêver meilleur ami ? Aussi fidèle ? Alors peut-être qu'au lieu de vouloir tuer la part d'ombre qui est à l'intérieur de chacun de nous, il serait plus juste de la prendre dans ses bras, la serrer avec tout notre amour pour devenir le yin et le yang où devenir le vent et l'arbre. En plus c'est super chouette avec notre ombre on peut devenir des géants.
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