Mafate, la vie intime des animaux
Avant la colonisation de l’île, il n’y avait aucun mammifère, hormis quelques chauve-souris, peu de reptiles et peu d’oiseaux à La Réunion. En effet, peu d’animaux peuvent parcourir les distances qui séparent l’île du « reste du monde », 800 km au plus près pour Madagascar, des milliers de kilomètres pour l’Afrique ou l’Asie. Ainsi, durant des millénaires, la faune de l’île ne s’est enrichie que de quelques dizaines d’espèces, dont certaines s’y sont installées et ont progressivement évoluées pour devenir des espèces endémiques uniques au monde, à l’image du Solitaire de Bourbon, à ne pas confondre avec le célèbre Dodo de Maurice, dont il est néanmoins proche.
Fait également notable pour une terre tropicale, l’île ne compte aucun animal dangereux (serpents, insectes ou gros prédateurs), en tout cas sur terre, et constituait donc à l’époque un véritable paradis pour la faune indigène, et bien sur pour les premiers arrivants qui découvrirent une faune abondante et peu farouche. La suite est prévisible, et l’arrivée de l’Homme a bouleversé cet écosystème, que ce soit par la disparition de certaines espèces endémiques comme le Solitaire de Bourbon ou la tortue géante de Bourbon présentes sur l’île, mais aussi par l’introduction de nombreuses espèces exotiques, parfois nuisibles aux espèces indigènes et endémiques.
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